Prénom : Jitsuya
Nom : Tohnô
Age : 24 ans.
Classe et/ou profession : Oyabun du Clan de la Grue. ( "Père" du clan, à l'instar du parrain dans la mafia par exemple)
Orientation sexuelle : Hétérosexuel.
Fumeur/buveur/drogué : Fumeur occasionnel.
Caractère/personnalité : Paraissant quelques fois imbu de sa personne ; Jitsuya est plutôt sur de lui ; Mais contrairement à grand nombre de parvenus à son instar, le jeune homme a sut garder la tête parfaitement froide, et considère les choses avec calme et réflexion, comme lorsqu’il joue au Go, ou au Shogi, jeux qu’il apprécie beaucoup. Très calme avenant et séduisant, il manie l’art de mettre autrui en confiance.
Il s’agit de quelqu’un d’éloquent, qui manie la rhétorique avec grâce, mais férocité, ce qui désoriente bon nombres de ses interlocuteurs, s’attendant au babillage nerveux d’un gamin propulsé à une place dont il n’a nulle conscience.
Cependant, Jitsuya à parfaitement conscience de la position dans laquelle il se trouve, peut être même davantage que son propre père.
Semblant posséder un don inné pour le commandement, Jitsuya commande à ses hommes comme un général à son armée, et ne s’embarrasse que très peu des détails. Un homme est mort pendant une course poursuite ? il connaissait les risques en s’engageant pour lui, c’était tout.
Cet esprit guerrier, sacrifier des minorités pour des intérêts plus grands, lui vaut auprès de ses ennemis une grande crainte, mais aussi un certain respect.
Cependant le jeune premier possède une caractéristique qui l’entraine quelque fois bien trop loin ; lorsqu’il convoite quelque chose, il le lui faut, même s’il doit y perdre beaucoup.
Enfin, il accorde peu d’importance à ses relations affectives, et ses amitiés sont souvent à sens unique, considérant les personnes qui l’apprécient beaucoup comme de simple connaissance.
Par opposition à son père, Jitsuya parait très distant, et personne n’a put rentrer véritablement dans son intimité, si ce n’est la jeune Wo-Lei, que le jeune homme semble considérer comme sa petite protégée.
Ne faisant guère étalage de ses états d’âme, même avec elle, le jeune homme est plongé dans un « libéralisme intellectuel » et reste obsédé par l’idée de faire du profit, toujours de profit, pour une raison qu’il ne connaît même pas.
Seule la chair à laquelle il accorde une grande partie de son existence, semble le détourner de ce qui pourrait presque à une névrose.
Description physique/Goût Vestimentaire : de taille moyenne, le jeune homme est plus athlétique que musclé, aux membres fins et longs, mais leur rigidité atteste d’un entretient régulier. Le teint assez coloré qu’il a hérité de sa mère est aussi du à son enfance passée au soleil, par contre ses cheveux châtains, presque auburn sont une nouveauté dans sa famille, de même que ses traits assez fins. Son revanche sombre en revanche n’a rien de doux, et brule bien souvent de désir ou de ferveur.
Prenant plutôt soin de son apparence physique, Jitsuya apparaît toujours propre, parfumé, les cheveux soigneusement coiffés, une tenue des plus « classes » possible, en général des chemise de soi, de couleur sombre, et des pantalon seyant, ou alors des costumes faits sur mesure.
Grâce au physique dont il est doté, et son allure, Jitsuya apparaît en général comme quelqu’un de plutôt séduisant, et de surcroit peu avare de compliments, ce qui lui attire les faveurs de la gente féminine.
Enfance/passé/histoire : Hisayuki Tohnô avait tout pour être heureux, un clan à l’échelle régionale en pleine expansion, des hommes fidèles et respectueux, de nombreuses amante.
Fidèle au ninkyôdô, (code moral des Yakuza, à l’instar de celui des Bushido pour les samouraïs) il ne se permettait aucune entorse, et avait pour principe de ne pas entrer dans la drogue et la prostitution.
Cependant L’Oyabun avait un fils, sa plus grande faiblesse, un gamin doué et volontaire au regard déterminé, mais gâté à outrance, sur tous les plans. Son père, prenant son éducation totalement en main lui payait de nombreux cours particuliers, pour canaliser cette soif d’apprendre que possédait le gamin. Et d’un autre côté, il lui inculquait les valeurs fondamentales d’un bon yakuza, ainsi que la maîtrise de quelques armes traditionnelles.
Mais bien vite, gamin devenu adolescent se sentit étouffé, en vint à éviter son père, puis à le mépriser.
La mère de Jitsuya quant à elle l’élevait dans un seul but, celui de prendre efficacement la place de son père le moment venu. Contrairement à Hisayuki, la femme considérait le profit comme nettement plus important que la famille elle-même… et cette fièvre fut transmise à sa progéniture.
Lorsque l’Oyabun mourut ; Le jeune Jitsuya était encore en pleines études d’économies, qu’il n’interrompit pas pour autant.
Le décès de son père ne l’avait pas vraiment affecté, ou alors dans le bon sens. Quelques semaines après sa reprise du pouvoir, il commençait déjà a effectuer des changement notables dans l’organisation, en touchant même au code fondamental de l’honneur.
Beaucoup se rebellèrent, d’autre quittèrent l’organisation, d’autres encore disparurent mystérieusement.
Le nouvel Oyabun était formel, pour survivre, l’organisation devait changer, évoluer, cesser ces activités archaïques pour se concentrer sur les besoin du « marché ».
Et les besoin du marché, c’était aussi la drogue, et le trafic d’arme. Pas vraiment de barrière notable dans sa nouvelle vision de l’organisation… Sauf que lui-même prenait bien garde à ne pas se salir les mains directement.
Souvent en déplacement, quelque fois à l’étranger, L’Oyabun était partout mais nulle part, donnant des ordres aussi bien de Tôkyô que d’Hawaï…
Il en vint même à offrir une place particulièrement importante à une femme, dans l’organisation, la fille adoptive d’Onishi, l’ancien bras droit de son père, puis le sien, jusqu’à ce qu’il le renvoi. Cet homme lui rappelait trop son père, avec sa voix du ninkyôdô, et ses belles paroles Utopique. Cependant, par respect pour sa fille qu’il appelait bien souvent à lui, Onishi ne fut jamais poursuivi, ni puni.
La jeune Wo-Lei, qu’il avait pour la première fois rencontrée lorsqu’il rendait visite au Daigashi (bras droit), avait de suite attiré son attention, de part son regard tout d’abord, ses paroles acérée, ensuite, et la beauté de son corps, la chaleur de ses soupirs, enfin.
Elle travailla d’abord pour lui en tant que Geisha, puis à la suite de la chute de son père, elle entra officiellement à son service, en tant que membre à part entière de l’organisation, bénéficiant de sa protection absolue, puis finalement en tant que Daigashi.
La seule femme du clan, mais aussi la seule personne qu’il appelle aussi souvent à lui.