Kimi TAYUSHI

Prénom : Kimi

Nom : Tayushi

Age : 19 ans 1/2

Classe / Profession : J'étais étudiante en médecine, jusqu'à ce que mon beau-père me coupe les vivres. C'est dommage, mes résultats étaient prometteurs, j'aurais pu devenir médecin ou infirmière, au lieu de ça je ne suis rien.

Orientation sexuelle : Je n'ai pas encore connu la moindre aventure amoureuse mais je me définirais comme bisexuelle suite à certains élans que mon coeur a pu avoir, j'ai néanmoins une préférence pour les femmes.

Fumeur/buveur/drogué : Voir ma mère et mon beau-père se saouler comme des ivrognes qu'ils étaient, m'a dissuadé à tout jamais de boire de l'alcool… mais comme le dit le dicton, il ne faut jamais dire "Fontaine, je ne boirais pas de ton eau".
La drogue ? Il faudrait avoir les moyens d'en acheter, ce qui n'est pas mon cas, heureusement ou malheureusement pour moi.
Je ne fume pas, mais j'ai essayé un jour pour voir ce que ça faisait de s'en griller une. Résultat, j'ai eu la nausée.

Caractère, personnalité : Je suis calme, effacée, fragile comme le cristal, constamment triste et souvent déprimée. Avec une vie comme la mienne, j'aurais pu difficilement être joviale. Toute ma peine se lit sur mon visage, je n'ai pas la force de jouer la comédie pour paraître une autre. Pourtant je devrais. J'ai tant envie d'être aimée par un beau chevalier ou une jolie princesse, or les gens n'aiment pas les filles comme moi, ils s'ennuient en ma présence. Quelqu'un qui ne sourit jamais, qui ne rit jamais, qui n'illumine pas leurs vies tel un rayon de soleil, n'a que peu d'intérêt pour eux. Je les comprends. Moi-même je ne m'aime pas.
Je me sens si seule

Description physique : J'ai le corps d'une jeune femme de mon âge mais le visage d'une enfant qui refuse de grandir. Mes yeux sont d'un bleu océan où personne n'a jamais cherché à s'y noyer d'amour.
Ma peau est délicate et fragile, elle marque facilement. C'est pour ça que beau papa me frappait uniquement dans le dos. Mes vêtements et mes longs cheveux blond vénitien permettaient de cacher les contusions que chacun de ses coups m'occasionnaient.
Les quelques vêtements que je porte sont ceux de ma défunte mère. J'essaye, par ce moyen que certains pourraient trouver malsain, de lui ressembler un peu, pour la sentir m'entourer de sa présence.

Histoire : J'avais une enfance heureuse, j'étais aimée et choyée, puis l'adolescence est arrivée avec son lot de petits problèmes existentiels qui devinrent vite ridicules lorsque le pire arriva. Mon père mourut tout à coup et mon petit bonheur de gamine insouciante s'écroula pour devenir cauchemar. Ma mère se sentit fautive de son décès, alors qu'elle n'y était pour rien. Mais face à la mort, l'âme, en proie au chagrin, se torture de questions incessantes qui ne peuvent avoir de réponse et que seul un coupable désigné pourra enfin faire cesser. Ma mère se désigna donc elle-même comme coupable, et fréquenta les bars pour se punir par l'ivresse, espérant qu'un jour elle s'écroulerait ivre morte sans pouvoir se relever. Malheureusement, cela arriva trop tard, car entre-temps elle croisa la route d'un homme, un ivrogne comme elle, qui la baisa dans tous les sens du terme. Ma chère maman mourut d'un cancer du foie, ruinée, maltraitée et humiliée. Et moi je me retrouvai seule avec un beau-père qui me coupa les vivres, me priva de mes études et se mit à me vendre.